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« Les USA ne cherchent pas la guerre avec l’Iran », a déclaré Joseph Votel, chef du CENTCOM

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L’armée américaine. ©Sputnik

Le général américain Joseph Votel, chef du Commandement central du Pentagone, a critiqué ce jeudi 4 octobre le déploiement du système de défense antiaérienne S-300 russe en Syrie, un déploiement qui, selon lui, sert à protéger les intérêts de l’Iran dans ce pays.

Selon la revue américaine Foreign Policy, lors d’un entretien téléphonique avec des journalistes, Votel s’est dit inquiet du déploiement des S-300 russe en Syrie, le qualifiant de « danger mortel » qui menace les voisins de la Syrie.

« Le Pentagone est persuadé que ces S-300 ont été livrés par la Russie au gouvernement syrien. C’est une réaction irresponsable qui a été prise suite à la destruction de l’avion russe et une couverture pour les activités diabolique du régime iranien et syrien », a-t-il annoncé.

Joseph Votel a également insisté sur le fait qu’au contraire de ce que voulaient faire croire les autorités russes, les défaites de Daech n’avaient aucun lien avec le déploiement du système de défense antiaérienne S-300 en Syrie.

Le système de défense antiaérienne S-300 russe. ©Sputnik

En ce qui concerne une éventuelle confrontation militaire entre l’Iran et les USA, le général Votel a déclaré : « Je ne pense pas que nous cherchions une guerre militaire contre l’Iran. Je ne pense pas que ce soit ce sur quoi nous nous concentrons. »

Joseph Votel a prétendu que l’objectif principal de la présence US en Syrie est de lutter contre Daech, mais selon lui, cette présence vise également « indirectement » les objectifs d’Iran.

Le général américain Joseph Votel, chef du Commandement central du Pentagone. ©The Washington Times

« Nous sommes présents dans la région et le serons également à l’avenir. Nous sommes prêts à faire face à toute menace si nécessaire », a-t-il ajouté lors de cette conférence de presse.

Il y a quelques jours, John Bolton, conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, avait annoncé que Washington ne se retirerait pas de Syrie tant que les troupes de Téhéran s’y trouveraient. Mais ces déclarations ont été contredites par d’autorités du Pentagone.

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV